Ce roman ne prétend pas rassembler les témoignages véridiques de l'entourage de Chet, excepté ceux, inédits, de Riccardo del Fra et de Jean-Louis...
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Ce roman ne prétend pas rassembler les témoignages véridiques de l'entourage de Chet, excepté ceux, inédits, de Riccardo del Fra et de Jean-Louis Chautemps. Les propos prêtés, par exemple, à Vera - la mère, la confidente - , aux musiciens amis ou ennemis, et, bien sûr, à Chet lui-même, sont de pures spéculations. Le lieutenant Daniel Bernard Levin ou l'ignoble paparazzi Prezzolini, comme le poète " beat " Steve Parmighetti sont, eux, entièrement issus de l'imagination du romancier. C'est ainsi qu'Alain Gerber entend restituer, au plus près, par le biais de la fiction, ce que fut vraiment Chet Baker ; et il " peut bien tordre le cou aux légendes souvent forgées par les musiciens eux-mêmes, la réalité du jazz est bien plus belle sous sa plume ".