" Le voyageur, écrit Nicolas Bouvier, est une source continuelle de perplexités. Sa place est partout et nulle part. Il vit d'instants volés, de reflets,...
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" Le voyageur, écrit Nicolas Bouvier, est une source continuelle de perplexités. Sa place est partout et nulle part. Il vit d'instants volés, de reflets, de menus présents, d'aubaines et de miettes. Voici ces miettes ". Autant de textes d'une précision, d'une légèreté sans égale aujourd'hui : là où d'autres convoquent une bibliothèque entière pour se donner des airs de penseur zen, lui sait nous livrer en une ligne le pur diamant d'une sensation. Un portrait en trois mots qui ne vous quittent plus. Une scène en une phrase. Des pensées comme des traits, traits de plume, traits d'esprit. Un art de calligraphe, ou de tireur à l'arc...
" Avec Chronique japonaise, Nicolas Bouvier réussit ce que les anciens maîtres artisans appelaient un chef-d'œuvre " (André Velter, Le Monde).
" Rarement un écrivain aura eu en parlant de lui-même et des lieux traversés, le don de faire lever chez le lecteur autant d'images et d'émotions complices " (Jacques Laccarière, Pages).
" Un voyageur d'une espèce rare, comme Segalen et Michaux ".(Jacques Meunier, Le Monde).
Nicolas Bouvier est né à Genève en 1929. Son premier livre, l'Usage du Monde (1963), est devenu la bible d'une génération de travel-writers. Le Poisson Scorpion (Payot, 1991) a obtenu le Prix de la Critique. Chronique japonaise a été sélectionné par Bernard Pivot parmi les dix meilleurs livres de 1990.