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Avec une croissance de 11,8 % en 2005 et des comptes extérieurs équilibrés, Cuba signe un
retour inattendu malgré un système socio-politique qui n'a pas encore permis à l'économie domestique de s'extraire de l'austérité ou du double système de change. Le partenariat stratégique avec le Venezuela et les alliances tissées avec le Canada et la Chine, permettent à La Havane de présenter un bilan satisfaisant à la veille d'une transition annoncée.
L'avenir reposera sur le capital humain, avec pour enjeu un rôle régional de plate-forme de
services à valeur ajoutée. Les acquis dans le domaine de l'éducation et de la santé sont autant
d'avantages comparatifs pour le futur, avec un
potentiel de rattrapage du revenu avéré. Dans
une stratégie latino-américaine, Cuba représente
en 2006/2007 un pari plus que raisonnable pour des entreprises expérimentées.