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Späteste Gedichte, derniers poèmes, SOUS ce titre a été rassemblé, à l'exception de quelques textes dont la date ou l'authenticité ne sont pas formellement établies, tout ce qui subsiste des poèmes que Hölderlin n'a pas cessé d'écrire entre 1807, année où il devient le pensionnaire du maître ébéniste Zimmer à Tübingen, et sa mort, le 7 juin 1843. L'impression de limpidité, de simplicité, des thèmes comme de la langue, que le lecteur peut ressentir à leur abord ne va pas sans trouble, comme si la transparence recelait quelque secret impénétrable dont cette simplicité même serait l'indice et le voile.
Car la langue de tous porte ici des traits singuliers : ce sont les accents, les intonations, le timbre et le phrasé même d'une voix qui ne nous semble par instants si proche que parce qu'elle nous parvient du plus lointain, du plus inaccessible et qu'elle en porte les marques ; lorsque nous l'écoutons résonner en nous, son étrangeté atteint la nôtre qu'elle révèle.