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A l'issue d'une conférence tenue devant les intellectuels de mon diocèse sur la mondialisation, un étudiant me posait cette question : "Finalement, la mondialisation est-elle encore une bonne chose si c'est pour nous compliquer ainsi les situations ? " Sans doute, la mondialisation est une bonne chose, mais elle a besoin que nous y appliquions la litote, l'art de dire et surtout de faire simplement les choses.
Au-delà de tous les bénéfices socio-économiques que nous pouvons en tirer, il faut placer en son coeur les enjeux culturels et humains qui doivent accompagner les enjeux économiques, commerciaux, stratégiques, politiques, hégémoniques et autres. En dernière analyse, le défi du futur consiste à fédérer nos efforts afin de maitriser, de civiliser la mondialisation pour qu'elle devienne plus humaine ; la nourrir de coeur et de culture pour qu'elle soit davantage un chemin de paix, de justice, de solidarité et de partage ; un chemin ouvert à tous, particulièrement aux plus défavorisés de la terre.
Nous devons oeuvrer tous ensemble au renforcement de sa capacité à s'ouvrir à tous et à ouvrir des chemins profitables à tous ; chemins de paix, de solidarité et d'espérance pour tous.