Du sentiment d'insécurité à l'Etat sécuritaire - Grand Format

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Philippe Robert et Renée Zauberman - Du sentiment d'insécurité à l'Etat sécuritaire.
Insécurité et peur du crime sont constitutives du fonds de commerce de l'extrême droite. L'insécurité est devenue, en trente ans, omniprésente dans... Lire la suite
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Résumé

Insécurité et peur du crime sont constitutives du fonds de commerce de l'extrême droite. L'insécurité est devenue, en trente ans, omniprésente dans le débat public... Les attentats terroristes ont porté le thème à l'incandescence. La théorie des réfugiés qui tentent de gagner l'Europe accroît encore la tension. Le rejet xénophobe qu'elle suscite contribue à fusionner la peur du délinquant et celle du terroriste dans une crainte de l'immigré.
Les territoires où l'insécurité prospère ne sont pas toujours ceux où la délinquance fleurit le plus ; les plus insécures ne sont pas toujours les plus exposés. L'insécurité ne se développe pas nécessairement à cause de la criminalité, mais souvent plutôt à propos d'elle. Pour s'écarter d'un essayisme flou, les auteurs analysent les données précises sur les peurs et la préoccupation sécuritaire. Sur un tel socle, il est ensuite possible de pointer les mécanismes de l'insécurité et de chercher les couches sociales qui y sont sensibles, louer de l'insécurité est d'autant plus tentant pour les politiques comme pour les médias qu'elle a de profondes résonances sociales.
La droite – tenaillée par la concurrence de l'extrême droite – hésite de moins en moins à s'emparer de l'insécurité pour en faire un outil de gouvernement. La gauche, faute d'être parvenue à définir une politique efficace de sécurité, s'est réfugiée dans une position assez inconfortable où elle cherche avant tout à échapper à l'accusation de laxisme. Ne voit-on pas s'installer finalement un Etat sécuritaire ? Dans l'état de fragilité de nos démocraties, n'est-ce pas céder à un jeu dangereux ?

Caractéristiques

  • Date de parution
    16/03/2017
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-35687-504-4
  • EAN
    9782356875044
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    125 pages
  • Poids
    0.148 Kg
  • Dimensions
    13,0 cm × 20,0 cm × 1,1 cm

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L'éditeur en parle

Insécurité et peur du crime sont des éléments constitutifs du fonds de commerce de l'extrême droite. Ils occupent aussi une place centrale dans la feuille de route de la droite. Et la gauche ne s'y est-elle pas convertie, de plus ou moins bon cœur ? Voilà l'insécurité devenue, en un tiers de siècle, omniprésente dans le débat public… Les attentats terroristes ont porté le thème à l'incandescence. La longue théorie des réfugiés qui tentent de gagner l'Europe accroît encore la tension.
Le rejet xénophobe qu'elle suscite contribue à fusionner la peur du délinquant et celle du terroriste dans une crainte de l'immigré. Suffirait-il pour autant d'observer l'insécurité dans l'arène médiatique/politique ? Comprendrait-on alors pourquoi elle peut prospérer depuis si longtemps ? Ne faut-il pas qu'elle corresponde à quelque chose de substantiel pour une partie au moins de la société ? Les territoires où elle prospère ne sont pas toujours ceux où la délinquance fleurit le plus ; les plus insécures ne sont pas toujours les plus exposés.
L'insécurité ne se développe pas nécessairement à cause de la criminalité, mais souvent plutôt à propos d'elle. Pour s'écarter d'un essayisme flou, les auteurs commencent par présenter et analyser les données précises sur les peurs et la préoccupation sécuritaire. Sur un tel socle, il est ensuite possible de pointer les mécanismes de l'insécurité et de chercher les couches sociales qui y sont sensibles.
Jouer de l'insécurité est d'autant plus tentant pour les politiques comme pour les médias qu'elle a de profondes résonances sociales. La droite – tenaillée par la concurrence de l'extrême droite – hésite de moins en moins à s'emparer de l'insécurité pour en faire un outil de gouvernement. La gauche, faute d'être parvenue à définir une politique efficace de sécurité, s'est réfugiée dans une position assez inconfortable où elle cherche avant tout à échapper à l'accusation de laxisme.
Ne voit-on pas s'installer finalement un État sécuritaire ? Dans l'état de fragilité de nos démocraties, n'est-ce pas céder à un jeu dangereux ?

À propos des auteurs

Sociologues – directeurs de recherches au CNRS – Philippe Robert et Renée Zauberman travaillent de longue date sur l'insécurité et la mesure de la délinquance au sein du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP). Ils dirigent actuellement un Observatoire scientifique du crime et de la Justice (www.oscj.cesdip.fr).

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