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Si l'enseignement de l'histoire des arts demeure controversé et toujours aussi difficile à saisir, il n'en est que plus urgent et indispensable de réfléchir à ses apports et à son articulation avec un enseignement plus traditionnel. L'ouvrage voudrait ainsi montrer à quel point l'histoire des arts peut être vectrice d'un renouvellement des pratiques et comment elle peut permettre de faire fructifier les apports des didactiques de l'histoire et du français, en étant ouverte notamment aux mutations des conceptions historiographiques (histoire des sensibilités, histoire des réceptions, histoire connectée, histoire globale), et en favorisant la porosité, qui n'est pas confusion, entre écriture de l'histoire et écriture littéraire.
Les textes réunis dans cet ouvrage présentent une réflexion à plusieurs voix, née de pratiques différentes mais croisées, dans des lieux et face aux publics d'établissements variés, depuis les séminaires de l'ESPE de Paris (Ecole supérieure du professorat et de l'éducation), et les échanges qui s'ensuivirent plusieurs années durant, jusqu'aux classes de collèges et de lycées où nos anciens étudiants ou professeurs stagiaires sont devenus enseignants confirmés, poursuivant ces expérimentations.
Il s'agit là d'une oeuvre multiforme, où théorie et expériences concrètes dialoguent et s'enrichissent mutuellement. Aux savoirs et aux contenus disciplinaires répondent les propositions méthodologiques et les innovations tentées pour leur donner du sens.