En cours de chargement...
Perdre ses mots au téléphone. Les oublier peu à peu quand on vit à l'étranger. Etre assis sur un banc, observer une feuille qui virevolte et être traversé par une fulgurante intuition qui dévaste toute conviction ou passion scientifique. Etre fatigué de soi-même et rechercher l'exil. Etre envoûté par un lieu, à Florence ou en Islande. Etre subjugué par la voix humaine, par une sonate pour piano ou violon, être trouché par une vision ou tomber en extase devant le regard d'un inconnu.
Ce sont des moments de conscience absolue de soi-même qui s'égrènent au fil de ces nouvelles.