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"Gabrielle distinguait ses amis en deux catégories : ceux des livres, qu'elle voyait à la bibliothèque ou au lycée, et ceux des plantes, qu'elle rencontrait chez les pépiniéristes ou dans les foires aux plantes de la région. Martin les confondait tous - vieilles dames amoureuses de Marcel Proust ou des fougères arborescentes, créateurs de jardins feng shui ou poètes du dimanche, fleuristes aux mains calleuses, botanistes pensifs.
La botanique en dueil
A la mort de Gabrielle, son compagnon Martin est effondré. Le seul lien qui lui reste d’elle, c’est le jardin de celle-ci. Ce jardin, il va l’apprivoiser, le magnifier, l’aimer, le transformé en Gabriel. Ce roman, avec une écriture lyrique, courte et tendre nous emmène dans le monde que Martin va créer pour survivre à la mort de celle qui est l’amour de sa vie.