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Artiste de rue, Tartar(e) alias le « griot blanc », nous livre ici trois milles définitions. Sur fond de rue spectaculaire ? Festivals, émeutes, exécutions, carnavals ?, de gradins en barricades et de
barrages en échafauds, depuis le tréteau du théâtre de rue qu’il squatte en tchatcheur, ce saltimbanque a péché les perles de « la culture » pour s’en faire un collier. Ainsi paré, il s’est évadé en Naïveté pour voir éclore les embrouilles du temps, ou dans la jungle pour s’émerveiller d’une roucoulade d’entourloupe.
Au détour, explorateur au verbe moyenâgeux, il nous déchiffre les
hiéroglyphes de l’OCDE! En trois cents pages voici ses coups de gueule, mais aussi coups de chapeau aux maîtres de la parole : orateurs tahitiens, philosophes chinois, poètes japonais, sages
guinéens, conteurs burkinabés, penseurs Cree, cyniques grecs, rudoyeurs haïtiens… tous goliards chevauchant le temps, destination le silence.
Dans ce « Grand fictionnaire de la rue et de la faculté du harangueur », avec une jubilation contagieuse et le piment d’une colère frondeuse, le griot Tartar(e) s’est, au sens propre, vidé de mots.