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Pour le premier anniversaire de la chute de Bouteflika, après près de 20 ans de règne, Naoufel Brahimi El Mili, un spécialiste de l'Algérie, raconte les tenants et aboutissants du départ forcé d'un président grabataire s'accrochant au pouvoir, et nous aide à comprendre la révolution pacifique en cours en Algérie. Le 2 avril 2019, après une réunion de l'état-major l'exhortant à un départ immédiat, Abdelaziz Bouteflika est contraint à la démission.
Plusieurs de ses proches, dont son frère Saïd, sont arrêtés. Ce livre raconte les tenants et les aboutissants du départ forcé d'un président grabataire s'accrochant au pouvoir. Il raconte aussi sa relation fusionnelle avec son jeune frère, Saïd. Très vite, le monde du renseignement français est informé. La France, soutien indéfectible de Bouteflika, est impliquée dans la lutte pour le pouvoir en Algérie.
Le redoutable " Tewfik " maître-espion algérien durant un quart de siècle, est à la manoeuvre. Commence un théâtre d'ombres en Algérie sous le regard de l'Elysée et de monarchies pétrolières du Golfe. Intervient aussi l'homme des missions impossibles de l'ONU, Brahimi Lakhdar, qui contacte le Quai d'Orsay et veut gérer la transition. Saïd appelle au secours l'ancien président de la République, Liamine Zéroual.
Dans cette lutte de fin de règne, l'argent ne manque pas, les oligarques tentent d'imposer une solution pour préserver les prébendes acquises : mille milliards de dollars dépensés durant quatre mandats présidentiels.
Nouvelle déception
C’est confus tant au niveau du style que du propos. Et l’auteur oublie dans la biographie de Gaïd Salah un élément essentiel : la cuisante défaite de son bataillon au Sahara contre l’armée marocaine. Ce qui explique sa carrière ralentie et sa trajectoire singulière. Mais bon, quand il s’agit de l’ennemi héréditaire, l’objectivité ne pèse pas lourd. Dommage.