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Avec une effrayante lucidité, Lionel Shriver dresse le portrait inoubliable d'une mère confrontée à la monstruosité de son fils. Un sujet d'une brûlante actualité, doublé d'une vision au vitriol de l'american dream. Un roman coup de poing, violent, complexe, qui s'attaque au dernier des tabous. À la veille de ses seize ans, Kevin Khatchadourian a tué sept de ses camarades de lycée, un employé de la cafétéria et un professeur.
Dans des lettres adressées au père dont elle est séparée, Eva, sa mère, retrace l'itinéraire meurtrier de Kevin. Elle se souvient qu'elle a eu du mal à sacrifier sa brillante carrière pour devenir mère. Qu'elle ne s'est jamais faite aux contraintes de la maternité. Que dès la naissance elle s'est heurtée à un enfant difficile. Que l'arrivée de Celia, petite sœur fragile et affectueuse, n'a fait que creuser le fossé entre mère et fils.
Qu'elle aura passé des années à scruter les agissements de Kevin sans voir que son ambivalence envers lui n'avait d'égale que la cruauté et la malveillance du rejeton. Et, quand le pire survient, Eva veut comprendre : qu'est-ce qui a poussé Kevin à commettre ce massacre ? Et quelle est sa propre part de responsabilité ?
IL FAUT QU'ON PARLE DE KEVIN
Un roman coup de poing qui obsède longtemps après la lecture. Le face-à-face entre un ado sociopathe qui a perpétré une tuerie dans son lycée, et sa mère, la seule à avoir compris la vraie nature de son fils. Lionel Shriver s’est imposée avec ce livre comme une des plus grandes auteurs anglophones actuelles.