Le capital, investi pour produire les richesses privées et sociales, ne peut se créer par lui-même, ni fonctionner directement ou indirectement en...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 24 septembre et le 27 septembre
En magasin
Résumé
Le capital, investi pour produire les richesses privées et sociales, ne peut se créer par lui-même, ni fonctionner directement ou indirectement en dehors du travail humain. Le travail qui est à l'origine de l'augmentation du capital ne peut plus, pour sa part, se mesurer par le labeur individuel de tout à chacun. L'automatisation de la production, les services technologiques, les relations entre les entreprises montrent que l'expérience et les connaissances passées s'ajoutent au travail actuel et font que certains emplois sont condamnés à disparaître et d'autres, plus qualifiés, voient le jour. La mésentente actuelle entre le capital et le travail provient du fait que les entreprises ont accumulé beaucoup de travail passé pour recruter en masse de nouveaux travailleurs. Le chômage est aussi un puissant levier d'aliénation et de dévalorisation du travail actuel. Les nombreuses formes atypiques et précaires de contrats le prouvent. Ce numéro de la revue Innovations contribue à la réflexion sur la dynamique de l'inégalité entre capital et travail dans la période actuelle de fort chômage et de multiplication des mesures de flexibilité du travail. Un débat important sur les défis économiques et technologiques des plantes génétiquement modifiées complète ce volume.
Sommaire
Marché du travail et intermédiaires : le rôle des agences privées de placement
Le principe du lampiste ou les effets sociaux de la sous-traitance
Relations interentreprises et rapports de domination
Systèmes nationaux d'emploi et stratégies mondiales des firmes, la flexibilité comme norme
Peut-on parler d'une classe ouvrière européenne ? Derrière le chômage, des hommes et des femmes