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Je lis Hölderlin comme on reçoit des coups. Ainsi de Pascal, de Mon coeur mis à nu, de Fiodor Dostoïevsky, de quelques autres. Ces livres sont faits pour battre, en nous, "le coeur", comme pierres. On revient à leur voix par besoin de violence, qui lave. Les a-t-on véritablement connus, soufferts, éprouvés par chacun de ses nerfs, qu'on ne peut plus lire rien d'autre sans connaître ce qu'a de dérisoire, alors, un livre qui ne nous fasse nu davantage.
Ils vont à l'obscène, ces livres. Il faut les craindre.