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En 2011, alors que Valentine Goby envisage de se lancer dans l'écriture de son roman Kinderzimmer, une rescapée des camps lui conseille la lecture de l'oeuvre de Charlotte Delbo. De cette femme née en 1913, sympathisante communiste, résistante, déportée politique, survivante d'Auschwitz-Birkenau et de Ravensbrück, Valentine Goby n'a jamais entendu parler. Pourtant, la découverte de son oeuvre est une révélation.
Bientôt, la poétesse devient pour elle un point de repère, une compagne de route. C'est elle qui lui permet d'entrer à Auschwitz par la puissance de la langue, rendant son entreprise d'écrire une fiction sur les camps acceptable, légitime. C'est elle aussi qui lui révèle qu'il est possible de quitter Auschwitz par l'écriture. Dans cet hommage vibrant à la littérature et à la force du langage, Valentine Goby sonde et explore les mots de celle qui, comme elle et ses personnages, a choisi de préférer la vie.
Charlotte Delbo
Un véritable cri d'amour pour la littérature et pour Charlotte Delbo. Valentine Goby découvre cette auteur au moment où elle fait ses recherches pour son livre précédent kinderzimmer et c'est le coup de foudre littéraire. Ce récit est donc porté sur la bibliographie de Charlotte Delbo, son rapport à la langue et la manière dont elle a su 《forger une langue capable de nous ramener d'entre les morts》