À toi, Sima. Aux merveilles perdues en naissant tu renais. Va, si ton cœur devient la machine à tonnerre, si tes yeux sont les âmes de l'absence qui...
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À toi, Sima. Aux merveilles perdues en naissant tu renais. Va, si ton cœur devient la machine à tonnerre, si tes yeux sont les âmes de l'absence qui changent en mercure le sang de tes artères, si ta chair se trame en dentelle de fils de pierre en stalactites, si sous la voûte immense de ton crâne la lampe de phosphore éclaire de vastes paysages morts et les désastres des déluges, si les ogives de tes côtes dévoilent les multitudes succombant devant l'autel humain du cœur, ce que tu peindras désormais, sera peint de ma main, de sa main, de toutes les mains qui pour ne plus trembler deviennent rayonnantes. R. G-L.