Juger les fous au Moyen Age - Dans les tribunaux royaux en France XIVe-XVe siècles - Grand Format

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Résumé

Les tribunaux royaux, aux derniers siècles du Moyen Age, ont jugé les fous. Revêtant différents visages mais toujours décrite comme un trouble naturel, la folie soulève des questions fondamentales dans la sphère judiciaire. Peut-on juger les fous ? Au pénal, les juges s'interrogent et font preuve d'un puissant réflexe de compassion à l'égard des déments. Cela n'empêche pas les familles de chercher à se protéger de la violence des fous les plus agités, qui vivent reclus à domicile et peuvent être entravés par des chaînes.
Elles n'ont recours aux tribunaux qu'en cas de problème grave. Au civil, la folie peut menacer le patrimoine familial, ce qui entraîne une tout autre forme d'intervention. Le trouble mental est alors associé à la prodigalité, la dilapidation des héritages. Les magistrats appliquent de nouvelles procédures sur le modèle romain de la curatelle et de l'interdiction, qui viennent remplacer les coutumes de la garde et du bail.
Quant au roi, "fontaine de justice" et personne sacrée, n'est-il pas censé protéger les faibles et parmi eux les fous ? En fait, l'ingérence des juges royaux dans ces affaires familiales se fait au cas par cas, rétablissant l'ordre dans le lignage et sur la place publique.

Caractéristiques

  • Date de parution
    10/01/2018
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-13-074951-6
  • EAN
    9782130749516
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    276 pages
  • Poids
    0.394 Kg
  • Dimensions
    15,0 cm × 21,6 cm × 1,3 cm

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L'éditeur en parle

Les tribunaux royaux, aux derniers siècles du Moyen Age, ont jugé les fous. Revêtant différents visages mais toujours décrite comme un trouble naturel, la folie soulève des questions fondamentales dans la sphère judiciaire. Peut-on juger les fous ? Au pénal, les juges s'interrogent et font preuve d'un puissant réflexe de compassion à l'égard des déments. Cela n'empêche pas les familles de chercher à se protéger de la violence des fous les plus agités, qui vivent reclus à domicile et peuvent être entravés par des chaînes.
Elles n'ont recours aux tribunaux qu'en cas de problème grave. Au civil, la folie peut menacer le patrimoine familial, ce qui entraîne une tout autre forme d'intervention. Le trouble mental est alors associé à la prodigalité, la dilapidation des héritages. Les magistrats appliquent de nouvelles procédures sur le modèle romain de la curatelle et de l'interdiction, qui viennent remplacer les coutumes de la garde et du bail.
Quant au roi, " fontaine de justice " et personne sacrée, n'est-il pas censé protéger les faibles et parmi eux les fous ? En fait, l'ingérence des juges royaux dans ces affaires familiales se fait au cas par cas, rétablissant l'ordre dans le lignage et sur la place publique.

À propos de l'auteur

Biographie de Maud Ternon

Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure de Lyon, professeur agrégé d'histoire, Maud Ternon a soutenu en 2014 à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de Claude Gauvard et Patrick Gilli une thèse de doctorat sur le traitement judiciaire de la folie à la fin du Moyen Age.

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