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Je t'écris à la lisière du carnage / L'air a des relents de sang / Le silence nocturne la saveur d'une haine desséchée... / Au moment où je tape sur le clavier / D'autres en larmes tapent sur leur poitrine / Et ne cessent de se cogner la tête contre les murs, contre le vide. / Alors qu'affligés, ils invoquent leurs morts / Je t'invoque tels le malheureux, la veuve et l'orphelin / Je t'invoque avec la brûlure d'une douleur fraîche.
/ Je t'invoque en t'écrivant / Non pas pour que tu me répondes ou que tu viennes, / Mais pour m'assurer que je peux encore t'invoquer.