Prenant le métro, chacun, en fonction du jour et de l'heure, passe d'une activité à l'autre, de la vie familiale à la vie professionnelle, du travail...
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Prenant le métro, chacun, en fonction du jour et de l'heure, passe d'une activité à l'autre, de la vie familiale à la vie professionnelle, du travail au loisir. Dans le réseau métropolitain, plusieurs histoires se conjuguent : celle que commémorent les noms de stations, mais aussi celle de chaque usager. Des milliers de solitudes s'y côtoient, mais affrontées aux même difficultés, soumises aux même séductions. Des milliers de parcours s'y construisent, mais qui empruntent les mêmes correspondances.
C'est à une ethnologie inversée que l'expérience familière du métro nous convie. L'écriture y a sa part (celle de la subjectivité) mais sont objet demeure : la relation aux autres, qui seule donne un sens aux itinéraires individuels.