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L'"Art contemporain" (AC) n'est pas l'art d'aujourd'hui. C'est un label qui estampille une production particulière : l'art conceptuel, promu par le réseau international des grandes institutions financières et, en France, par l'Etat. Apparu dans les années 1960, il s'impose à partir des années 1980 comme seule pratique légitime à la place de l'art. A partir des années 1990, il devient un "financial art" planétaire dont les cotes sont fabriquées par les réseaux des collectionneurs.
L'hypervisibilité de l'AC, fruit du marketing, rend invisible la création artistique. Celle-ci foisonne cependant, diverse et méconnue, derrière les écrans médiatiques. Cet essai très documenté explicite l'histoire et la nature de l'"Art contemporain". Il retrace les péripéties de la controverse, le plus souvent souterraine, qui agite le milieu de l'art depuis plusieurs décennies, jusqu'à ses tout derniers épisodes.
Il dévoile l'art vivant et dissident, que l'art officiel cache.