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12 janvier 2010, un tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti, faisant plus de 220 000
victimes et laissant 1,5 million de personnes sans abri. Très vite, médias, ONG, organisations
internationales et simples citoyens se mobilisent. Les dons et promesses affluent. Avec un objectif,
un seul slogan alors partagé par tous : « Reconstruire en mieux ».
Aujourd’hui, on ne parle plus de ce pays, sinon au gré d’'épidémie de choléra ou d’ouragans.
Une
catastrophe chasse l'autre. Ainsi, Sandy a surtout été l'occasion de s'intéresser aux États-Unis... et
de vérifier que nous ne sommes pas tous égaux face aux catastrophes naturelles.
Mais qu'est-ce
qui a été fait, qu'est-ce qui a changé à Haïti depuis le tremblement de terre ? Que reste-t-il des
promesses et des prétentions humanitaires ? L'emballement médiatique et compassionnel des
premiers jours a fait place à l'oubli ou à la désillusion.
Et pour cause : le bilan est celui d'un fiasco,
prévisible et prévu. Entre gaspillage d'argent et d'énergie, jeux de pouvoir et spectacle
d'autopromotion, Haïti peut être considéré comme un cas d'école de l'échec de la logique
humanitaire.
Un essai percutant qui décrypte la dynamique de l'aide internationale, à l'heure de la mondialisation,
et dégager quelques pistes pour une autre lecture et pratique de la solidarité.