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En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu'à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes
en guise de lunettes.
Avec un humour fantasque et une drôlerie décapante, l'Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager.
Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle.
Et l'on se glisse dans l'Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa candida, en une sorte d'exultation complice qui ne nous quitte plus.
Ennuyeux
J'ai eu un peu de mal avec cette lecture.
On a l'impression que tout va au ralenti, à la limite de l'ennuyeux.
J'avais la sensation d'être dans un fouillis de mots et de ne pas avancer, de flotter dans un espèce de brouillard opaque qui m'empêchait de voir où j'allais.
Perdue et engourdie au fil des chapitres, j'ai erré sans m'accrocher.
Malgré quelques situations cocasses dans le parcours de reconstruction de cette femme un brin déjantée, je n'ai eu aucun emballement.
La plume est particulière, et le fait qu'aucun sentiment ne soit décrit, et uniquement que les actes, je trouve de fait la narration un peu plate.
Les bases de l'histoire sont bonnes, il y avait sans doute un message, ou un sens caché, mais je ne les ai pas saisi.