L'errant chérubinique

Roger Munier

(Traducteur)

,

Gérard Pfister

(Postfacier)

Note moyenne 
Angelus Silesius - L'errant chérubinique.
La traduction de Roger Munier a été publiée pour la première fois en 1970 chez Denoël. Elle a été très largement remaniée et complétée dans... Lire la suite
17,00 €
Définitivement indisponible
En magasin

Résumé

La traduction de Roger Munier a été publiée pour la première fois en 1970 chez Denoël. Elle a été très largement remaniée et complétée dans l'édition définitive réalisée par Arfuyen en 1993. C'est cette édition, devenue presque introuvable, qui est aujourd'hui présentée au public dans la collection Ombre (où ont déjà paru deux ouvrages introuvables de Jean Tauler). Le choix de Roger Munier n'a pas été de donner l'intégralité des 1 676 textes de Silesius, dont la forme est assez variée et la qualité inégale.
Il a préféré ne retenir que les quelque 500 textes dont la portée est le plus universelle, au-delà d'un contexte historique qui marque de nombreux poèmes de Silesius d'une intention didactique voire catéchétique. Leibniz range Silesius parmi ceux "dont les pensées extraordinairement audacieuses, remplies de comparaisons ardues, confinent à l'impiété". Roger Munier voit dans "cette tension hardie vers les confins dans l'approche du mystère tant de Dieu que de l'homme" un appel qui, étrangement, semble nous être directement adressé, bien que venant d'une voix qui a retenti voici plus de trois siècles.
C'est cette modernité que Munier a voulu souligner par une traduction nouvelle du titre : on avait coutume, en effet, de rendre le mot Wandersmann par le français "pèlerin". Mais "pèlerin" se dit en allemand Pilger (Silesius emploie d'ailleurs Pilger à plusieurs reprises). Wandersmann n'évoque rien d'autre que la marche et le cheminement. Ce dont nous parle Silesius, c'est avant tout de l'homme en quête et voué à l'errance, à cette marche extatique dans le temps qui fait de l'âme "la tente errante de Dieu" (IV, 219) et qui nous concerne tous, à des degrés divers.
Pour mémoire, rappelons qu'un autre ensemble de traductions, orienté vers des textes plus spécifiquement théologiques et spirituels, est disponible chez Arfuyen sous le titre Un chemin vers la Joie (Les Carnets spirituels, bilingue, traduction Gérard Pfister).

Caractéristiques

  • Date de parution
    11/09/2014
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-84590-204-6
  • EAN
    9782845902046
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    256 pages
  • Poids
    0.397 Kg
  • Dimensions
    16,2 cm × 22,5 cm × 2,1 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie d'Angelus Silesius

Johannes Scheffler est né en 1624 à Breslau en Silésie (aujourd'hui la ville polonaise de Wroclaw). Scheffler se fait inscrire en 1643 à l'Université de Strasbourg, puis à l'Université de Leyde en 1644, enfin à l'Université de Padoue en 1647. Il lit l'Anonyme de Francfort, Tauler, Ruysbroeck, Boehme, et peut-être Eckhart. En 1648, il reçoit le titre de docteur en philosophie et médecine. De retour à Breslau, il entre en contact avec les cercles mystiques et devient en 1649 médecin du prince de Oels.
En 1653, il se convertit au catholicisme sous le nom de Johannes Angelus et vit durant trois ans dans la retraite. En 1654, il devient médecin à la cour impériale de Ferdinand III. En 1657 paraissent un premier livre d'aphorismes et un recueil de poèmes, La Sainte Joie de l'âme. Silesius est ordonné prêtre en 1661 et commence une intense activité polémique contre les luthériens. En 1675 paraît une nouvelle édition du Cherubinischer Wandersmann augmentée d'un sixième livre.
Il meurt en 1677.

Souvent acheté ensemble

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés