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Jean Valette est pasteur de l'Eglise Réformée. Il a été pasteur de paroisse, pasteur de région avec autant de lucidité que de miséricorde et d'humour. Ces traits parfois divergents trouvent ici leur secret : chaque journée a été précédée d'un tête-à-tête rigoureux avec l'Ecriture et avec le Seigneur de l'Ecriture. Afin que la rencontre ne vacille pas dans les épanchements stériles, Jean Valette s'est imposé la discipline de rédiger le compte-rendu complet de sa démarche.
Alors qu'il n'a songé à aucun public, la possibilité est offerte de partager lé fruit d'une lecture qui a nourri un ministère et une vie. Voici donc la clef du commentaire qu'on a choisi d'éditer : l'évangile de Marc. Péricope après péricope, la pâte en est pétrie jusqu'à ce que s'en dégagent message ou enjeu. L'analyse du texte est accompagnée de notes minutieuses qui précisent les termes, les ambiguïtés grammaticales, les variantes.
Ces notes, qui procèdent du grec mais sont, je crois, accessibles à tous, esquissent un vocabulaire biblique. La quête de l'évangile, pour soi et pour autrui, inspire ce commentaire, mais ne cède à aucune complaisance. On trouvera peu de références à la littérature théologique. Selon le vieil adage, la Bible est ici, à elle-même, sa meilleure interprète. Et cette œuvre, peu comparable, y trouve, elle, sa meilleure référence.