Le présent essai interroge les esthétiques post-romantiques qui ont tenté, à partir de 1848, de sacraliser la littérature pour combler la béance...
Lire la suite
Le présent essai interroge les esthétiques post-romantiques qui ont tenté, à partir de 1848, de sacraliser la littérature pour combler la béance laissée par la mort de dieu. La Littérature postule l'autonomie de l'art et sa pureté face à la sphère sociale et politique. Mais la subtilisation d'un art qui n'est plus étayé par le Verbe n'a pour se soutenir que le jeu de l'apparence, la certitude du mensonge et de l'artifice. L'art résulte d'une négativité étudiée tout au long de ce travail qui montre la pertinence d'une transvaluation critique : la Beauté, visée vers l'absolu qui permet de déserter le monde, se nourrit de ressentiments honteux, de haines nécessaires, de refoulements souvent glorieux par lesquels les esthétiques d'auteurs aussi divers que Gautier, Flaubert, Baudelaire, Banville et Leconte de Lisle, Verlaine et Mallarmé ont instauré une littérature qui s'impose à la fois comme stigmate de l'individu et discordentiel du monde.
Vincent Vivès est maître de conférences à l'Université de Provence. Spécialiste de la poésie du XIXe siècle et de la mélodie française, il travaille sur les relations qu'entretiennent littérature, philosophie et musique.
Souvent acheté ensemble
Vous aimerez aussi
Derniers produits consultés
La beauté et sa part maudite - Essai sur la poétique post-romantique est également présent dans les rayons