La Chine au XVIIIe siècle - L'apogée de l'empire sino-mandchou des Qing

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Résumé

Au XVIIIe siècle, la Chine, bien que peuplée en majorité de Chinois, n'est pas gouvernée par des Chinois, mais par des souverains venus du nord-est : les Mandchous. L'empire qu'ils y fondèrent les Qing était sans doute l'un des plus étendus du monde à cette époque : il englobait non seulement la Chine proprement dite, c'est-à-dire le territoire que les Mandchous héritèrent de la dynastie chinoise précédente qu'ils conquirent, les Ming (1368-1644), mais aussi des régions qu'ils intégrèrent par ailleurs, comme la Mandchourie, leur patrie d'origine, le Turkestan oriental (le Xinjiang), la Mongolie et le protectorat tibétain.
La stabilité politique apportée par les souverains et l'essor économique qui l'accompagna permirent une poussée démographique sans précédent : la population doubla en l'espace de cinquante ans pour atteindre environ trois cents millions d'habitants à la fin du XVIIIe siècle. L'intelligence et la finesse politique des empereurs Qing les portèrent à présenter un visage différent selon leurs interlocuteurs : s'ils assumaient parfaitement le rôle de Fils du Ciel et de défenseurs des valeurs traditionnelles confucéennes pour les Chinois, ils étaient en même temps de grands khans aux yeux des Mongols et de véritables chefs bouddhistes pour les Tibétains.
Rétrospectivement, cette dynastie ne fut pas simplement une tranche de l'histoire de la Chine, comme on a souvent eu tendance à la réduire, mais surtout un grand empire multiethnique et multiculturel qui dépassa le simple cadre chinois. Mettant en avant les derniers développements de la recherche, l'ouvrage accorde un intérêt soutenu, et inédit, au caractère multiethnique des Qing et la "mandchouité" des souverains, sujets peu traités par les sinologues.
La période Qing fut sur le plan culturel, entre autres grâce au patronage impérial, d'un dynamisme rarement atteint dans l'histoire de la Chine ; elle livra à la postérité de riches vestiges et une littérature particulièrement variée et abondante. Damien Chaussende est sinologue, chercheur au CNRS, membre du Centre de Recherche sur les Civilisations de l'Asie Orientale. Ses recherches portent sur l'histoire et l'historiographie de la Chine classique.
Il est l'auteur de Des Trois royaumes aux Jin. Légitimation du pouvoir impérial en Chine au IIIe siècle (Belles Lettres, 2010), de La Véritable histoire du premier empereur de Chine (Belles Lettres, 2010) et le traducteur de L'invention de la Chine éternelle de Yuri Pines (Belles Lettres, 2013).

Caractéristiques

  • Date de parution
    23/10/2013
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-251-41051-7
  • EAN
    9782251410517
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    270 pages
  • Poids
    0.33 Kg
  • Dimensions
    13,5 cm × 21,0 cm × 1,5 cm

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L'éditeur en parle

Première synthèse en français sur l'apogée de la dernière dynastie impériale chinoise.

À propos de l'auteur

Biographie de Damien Chaussende

Damien Chaussende est sinologue, chercheur au CNRS, membre du Centre de Recherche sur les Civilisations de l'Asie Orientale (UMR 8155). Ses recherches portent sur l'histoire et l'historiographie de la Chine classique. Il est l'auteur de Des Trois royaumes aux Jin. Légitimation du pouvoir impérial en Chine au IIIe siècle (Belles Lettres, 2010) et de La Véritable histoire du premier empereur de Chine (Belles Lettres, 2010).

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