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Londres, 1850. Le Crystal Palace s'apprête à ouvrir ses portes à la première Exposition universelle : déjà, tout ce que la ville compte d'artistes se bat pour y accrocher ses toiles... Or dans l'atelier de Mme Salter, Iris rêve en silence. Elle qui ne peint encore, pour trois pennies, que des poupées de porcelaine, aspire à bien plus grand. A la fois belle et difforme, la jeune femme brille dans les bas-fonds, comme un diamant dans le brouillard : assez pour attirer l'oeil de deux hommes, l'obsession macabre d'un taxidermiste et l'inspiration d'un peintre préraphaélite - triangle obscur où valseront bientôt l'art, le désir et la mort...
Un régal !
Dans un Londres victorien à la Dickens, "La fabrique de poupées" est un roman à l'ambiance dérangeante et aux personnages remarquablement bien construits, qui parvient à nous tenir en haleine jusqu'à la toute dernière page. Un véritable régal de lecture !