La Grande Guerre au petit écran - Les imaginaires télévisuels de la Première Guerre mondiale

Note moyenne 
Ariane Beauvillard et Laurent Bihl - La Grande Guerre au petit écran - Les imaginaires télévisuels de la Première Guerre mondiale.
La guerre de 14-18 correspond à un champ télévisuel tellement familier qu’on en arriverait presque à le qualifier de "marronnier" si l’aspect... Lire la suite
18,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 14 mai et le 17 mai
En magasin

Résumé

La guerre de 14-18 correspond à un champ télévisuel tellement familier qu’on en arriverait presque à le qualifier de "marronnier" si l’aspect mémoriel ne demeurait pas aussi fort dans l’esprit du public. Pour autant, commémoration ne sous-entend pas forcément réitération. Au fil des décennies s’est constituée une mémoire télévisuelle fondée sur la modulation complexe de thématiques et de formats pluriels, articulés ou non autour de la date emblématique du 11 novembre.
L’ouvrage ici proposé entend explorer l’itinéraire selon lequel s’est en grande partie forgée la mission mémorielle de la télévision, partagée entre le patrimoine, l’émotion et la restitution historique du passé, et plus précisément la dimension très particulière du premier conflit mondial, toujours partagé entre édification héroïsante et répulsion pacifiste. C’est ce cheminement visuel collectif qui sera ici retracé, par les ruptures ou les correspondances du double corpus des fictions (diffusées toute l’année) et des ressources documentaires produites autour des 11 novembre successifs.
La dimension scolaire ne sera pas oubliée. D’ores et déjà, la rareté des scènes de tranchées dans les feuilletons ou téléfilms, la relative abondance des fictions dans lesquelles la guerre est présente depuis la société civile de l’arrière comme "rumeur lointaine et invisible" du champ de bataille constitue un phénomène surprenant, à corréler avec la surreprésentation des images de tranchées dans l’offre documentaire.
La plongée dans les archives permet également la redécouverte de curiosités oubliées, comme cette surprenante mise en abîme dans La Maison du passeur des frères Prévert (1966), dans laquelle un metteur en scène choisit comme lieu de tournage la maison d’un ancien combattant (Raymond Buissières), lequel s’imagine que le conflit reprend. La ou les mémoire(s) des hommes, des événements, des batailles, des symboles, des sociétés civiles seront interrogées par le traitement éditorial toujours spécifique de la télévision, afin de mettre au jour certains ressorts de la production de mémoire commune et ainsi permettre au lecteur une mise à distance critique des dispositifs passés ou à venir.
Cette restitution des tensions et des enjeux liés à la commémoration de la "grande" guerre et de ses acteurs, anonymes et célèbres, permettra de décrypter certains stéréotypes et d’expliquer les principaux clivages historiographiques, obscurs aux yeux du grand public.

Caractéristiques

  • Date de parution
    25/04/2014
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-35687-287-6
  • EAN
    9782356872876
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    300 pages
  • Poids
    0.295 Kg
  • Dimensions
    14,9 cm × 23,0 cm × 1,5 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos des auteurs

Ariane Beauvillard enseigne l'histoire culturelle et l'analyse de l'image à l'université Paris 1. Elle est de Les croulants se portent bien (INA/Bord de l’eau). Elle est actuellement membre du comité éditorial du site de critique cinématographique critikat.com. Laurent Bihl est conférencier de l’Université populaire de Saint-Denis (Dionyversité) depuis 2009, il a participé à dest ouvrages collectifs consacrés à la télévision, parmi lesquels le Dictionnaire de télévision populaire (éditions Nouveau Monde).

Souvent acheté ensemble

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

18,00 €