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Dans la France de l'entre-deux-guerres, sagement assise derrière son pupitre, une petite fille imagine qu'un jour ce sera elle la maîtresse d'école. Pour réaliser son rêve, Céline doit d'abord affronter l'incompréhension de son entourage. Difficile de faire accepter, dans son hameau de pêcheurs, le besoin d'étudier qu'elle éprouve. Et ce ne sera pas le seul obstacle qui se dressera sur sa route. Pourtant, la vocation est là, tenace, incontournable, inévitable…
Un bon départ, mais ...
Un roman sur 2 générations de femmes entre 1918 et 1968.
Un récit qui nous décrit les conditions féminines de cette époque et le choix de vie qu'elles n'avaient pas.
J'étais donc heureuse de découvrir la rébellion de ces 2 femmes bien décidées à prendre leur avenir en main quelles que soient les sacro-saintes convenances ou coutumes.
Mais, si la 1ère partie (la mère) m'a bien plu avec cette femme prête à tout braver pour assouvir son rêve, la seconde partie (la fille) m'a semblé d'une fadeur et d'une longueur incroyable.
Avait-on besoin d'autant de détails sur le quotidien de cette jeune femme ? Non !
Et surtout j'attendais de cette partie l'effet "révolution 68" annoncé en 4ème de couv. et j'espérais trouver un personnage prêt à défendre la place des femmes dans la société, mais j'ai vu une fille tellement passive que la lecture en devenait ennuyeuse.
Si la plume est légère et peut se lire facilement, elle est ici trop concentrée sur ces 2 femmes (et leurs amours) qu'on en oublie presque l'époque. De plus on ne sait rien des lieux (à part l'arrangement de leur petite chambre !) ce qui aurait pu planter un décor et rehausser le récit.
Des passages un peu longs, des redondances de situations qui finissent par agacer, surtout face à ce combat Irène/Valérie qui devient ridicule tant il est répétitif et incroyable face à la passivité de l'agressée.
Lecture un peu décevante qui aurait gagné à avoir une seconde partie plus vivante et innovante, en tous les cas c'est ce que moi j'en attendais.