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Le lendemain d'une grande émeute au marché, la mère de Vivek Oji découvre le corps de son fi ls allongé sur leur véranda, sans vie. Une simple toile imprimée d'hibiscus rouges recouvre son corps nu. Comment un destin si tragique a-t-il pu frapper ce jeune homme de vingt ans, promis à un bel avenir ? La mère se met alors à explorer le passé à l'affût de bribes de réponses, de signes. Vivek était certes né avec une étrange tache près de la cheville.
Puis il s'était curieusement laissé pousser les cheveux, de plus en plus long, malgré le courroux de son père. Parfois, il semblait aussi planer, ailleurs. En filigrane, son cousin prend également la parole pour nous dévoiler la part secrète de Vivek, son plaisir caché de se vêtir en femme, son attirance pour les hommes... Au fil de la lecture se compose ainsi le portrait complexe et bouleversant d'un être né dans une société nigériane et dans une famille qui ne l'acceptent pas tel qu'il voudrait être au grand jour.
D'une plume lumineuse et sensuelle, Akwaeke Emezi signe un deuxième roman d'une splendeur troublante, au style aussi doux que fiévreux. La mort de Vivek Oji mêle puissamment les questions d'identité, de genre, de tolérance et d'innocence. Mais c'est avant tout le roman bouleversant et universel d'une jeunesse injustement brisée en plein vol.
Un bel hommage pour tous les Vivek de ce monde !
Juste après une émeute, le corps de Vivek est déposé, nu, devant chez lui. Personne ne connaît les causes de sa mort, mais les derniers temps, Vivek avait changé de comportement, il se laissait pousser les cheveux, il n'était plus comme avant. Nous découvrons via son cousin, son attirance pour les hommes et son plaisir de s'habiller en femme. Les raisons de son décès s'éclaircissent alors... Les questions d'identité et de genre s'entremêlent, en particulier dans un pays comme le Nigeria. Un bel hommage pour tous les Vivek de ce monde qui n'osent pas ou ne peuvent pas être comme ils le veulent.