En cours de chargement...
Subjugués par le clinquant matériel et matérialiste du Nord, les peuples du Sud revendiquent leur indépendance véritable, afin de pouvoir accéder à une modernité autogénérée, sauvegardant leur dignité. Alors, de peur de perdre leur hégémonie de l'univers, les puissances du Nord ont inventé, dans le cadre de la néocolonisation, un "nouvel ordre économique international" (NOEI), pour s'attacher davantage le Sud et le tenir en respect...
Mais, l'échec global du NOEI est aujourd'hui reconnu (plus ou moins ouvertement) par les instances les mieux habilitées à cet égard : ONU, BIRD, FMI, CNUCED, OCDE, etc. Et voici qu'en guise d'arme de substitution, on propose au Sud un hypothétique "plan Marshall". S'agissant de l'Afrique en particulier, l'intime conviction de l'auteur de cet essai-ci est que, sans de radicales transformations politiques au niveau de l'écrasante majorité des personnels dirigeants actuels...
(le poisson pourrit par la tête), sans l'introduction de la démocratie véridique, sans la libération de la voix des masses populaires et des élites humanistes, un "plan Marshall" pour ce continent se révélerait être, à l'expérience, une nouvelle fausse route. La problématique de l'Afrique trouvera sa solution le jour où les humanistes du monde entier réussiront à imposer... une coopération internationale autre que machiavélique, dans le contexte d'une éthique radicalement nouvelle.
Ce tour de force... implique l'unité africaine des masses. Tournant résolument le dos à l'inacceptable héritage de la conférence de Berlin : c'est la mission des générations africaines montantes...