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Lazare Vilain, philosophe de formation et dialecticien de vocation, s’en vient, suite à une proposition officielle, à enseigner son noble art devant un public de taulards, histoire de pondérer leurs ardeurs et d’ouvrir dans leur mental irascible une fenêtre vers le ciel des transcendantaux. Nietzsche a rêvé d’une « philosophie à coups de marteau », Guyard vous offre, porté par un style goûteux et argotique, la métaphysique à coups de mandales.
« Et voilà comment j’étais en train de monter la seule école française de philosophie qui ne recrutait pas des pisse-froid de normaliens ou des agrégés de mes deux, mais de solides castagneurs, des videurs de boîtes à putes et des maquereaux de la Côte d’Azur. La faculté n’avait qu’à bien se tenir… Tremblez, rédacteurs de Philo Magazine et petits philosophes branleurs qui se la pètent anars et posent en rebelles en lisant du Onfray… L’hallali de la philosophie confisquée par les bourgeois a sonné !… Bientôt vont débouler sur les champs de course du concept des lascars sans foi ni loi, citant Stirner, Paul Lafargue et Georges Sorel !… »
LA ZONZON
Le narrateur de "La zonzon", un "prof de philo", décide un jour d'enseigner en prison à ce petit monde hétéroclite de malfrats et de voyous plus ou moins attachants. Avec son utilisation peu orthodoxe de la langue de Molière, tout en gouaille et en argot, il nous raconte avec humour cette expérience qui va le faire basculer un temps dans le monde du crime. Pour ceux qui cherchent du dépaysement, "La Zonzon", bien que se passant en prison, sera sans nul doute un grand moment d'évasion !