Le bien des pauvres - La consommation populaire en Avignon (1600-1800)

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Madeleine Ferrières - Le bien des pauvres - La consommation populaire en Avignon (1600-1800).
Le bien des pauvres, ce sont leurs vêtements, leurs bijoux, leurs ustensiles de cuisine, leur vaisselle de table ou encore leur literie. Bref, tout ce... Lire la suite
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Résumé

Le bien des pauvres, ce sont leurs vêtements, leurs bijoux, leurs ustensiles de cuisine, leur vaisselle de table ou encore leur literie. Bref, tout ce monde banal qui composait le cadre de la vie quotidienne sous l'Ancien Régime. Si nous connaissons assez bien le patrimoine des riches, celui des pauvres dans sa globalité reste largement inconnu. Ce livre vise à réparer cette distorsion de l'historiographie. Il explore un fond massif, les archives du mont-de-piété d'Avignon, institution unique dans la France des temps modernes : de 1600 à 1800, on conserve la trace du passage de plus de 600 000 Avignonnais et du dépôt de près d'un million d'objets. Jeanne Carême est la première femme de cette longue cohorte. Son portrait introduit au portrait de groupe, celui des gens de peu : portefaix du Rhône, jardiniers de l'intra-muros, artisans de la soie, courtières et fripiers juifs. Tous participent à une économie souterraine où le mont tient une place centrale, à la fois institution d'assistance transformée en établissement de crédit et centre d'échanges de fripe et de brocante. Derrière les objets il y a surtout les femmes qui jouent un grand rôle dans la naissance de la consommation populaire. Il y a encore des gestes, des manières de vivre et de sentir, de cuisiner, de dormir, de s'éclairer. Il y a enfin des manières de s'habiller et de paraître. Ce livre montre comment le jeu des apparences se met en place, subtilement à travers des petits riens, des retouches dans les formes, des jeux d'accessoires. Les tissus changent et se renouvellent ainsi que les formes et les coupes. Avec les indiennes et le piqué s'esquisse ce qui deviendra le costume provençal. Et la mode ne touche pas seulement le domaine vestimentaire : c'est toute la culture matérielle d'autrefois qui, sur deux siècles, évolue tantôt rapidement tantôt subrepticement. Avec l'émergence d'une consommation populaire, il convient de s'interroger à la veille de la Révolution, le luxe et le superflu ne seraient-ils donc plus réservés aux riches ?

Sommaire

  • LES DEPOSSEDES
    • Jeanne Carême
    • Pauvres cachés
    • Pauvres au grand jour
    • Des consommateurs
    • Des femmes
  • L'EQUIPEMENT DOMESTIQUE
    • Dans les magasins du mont
    • Les objets en métal
    • Le matériel de cuisine
    • Le linge de maison
    • Les autres objets
    • VETURES, PARURES ; La chemise
    • Le vestiaire féminin
    • Le cotillon dans tous états
    • Les autres vêtements féminins
    • Le vestiaire masculin
    • La dorure baroque
    • La dorure classique
    • Le système vestimentaire local

Caractéristiques

  • Date de parution
    22/10/2004
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-87673-404-4
  • EAN
    9782876734043
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    276 pages
  • Poids
    0.465 Kg
  • Dimensions
    15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Madeleine Ferrières

Madeleine Ferrières est professeur d'histoire moderne et chercheur rattaché à la Maison des Sciences de l'Homme d'Aix-en-Provence. Spécialiste d'histoire culturelle, elle a publié Une histoire des peurs alimentaires, du Moyen Âge à l'époque moderne (Le Seuil, 2002).

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