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Partisan fougueux du positivisme logique, il n'est pas étonnant que Zakî Najîb Mahmûd annonce la mort de la métaphysique traditionnelle qui se sert des concepts vides de sens. Concepts qui s'appliquent à un domaine qui ne tombe pas sous le contrôle des sens. S'il compare la métaphysique à la superstition, c'est parce que le métaphysicien se contente d'élaborer idéellement un système qu'il estime chargé d'une représentation fidèle au monde sensible.
A telle enseigne qu'il s'y renferme tout en omettant les enseignements fournis par la réalité sensible. Cette attitude critique vis-à-vis de la métaphysique ne l'a pas empêché de retourner au patrimoine arabe qu'il étudie dans toute son ampleur tout en dégageant les caractéristiques de l'identité arabe. Laquelle concilie l'intuition et la raison, ainsi que les valeurs et la science.