Le don du rien - Essai d'anthropologie de la fête

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Résumé

Publié en 1977, jamais réédité depuis. Le don du rien méritait d'être remis à la disposition des chercheurs et étudiants, mais aussi du public en général, car il permet de jeter un regard étonnamment frais sur notre époque. En effet, les hypothèses qu'il présente " concernant les activités délirantes qui révèlent l'excès de dynamisme ou de vitalité par lequel l'homme se distingue de la bête : le symbolisme, le jeu, la transe, le rire et surtout le don. Le don qui, dépouillé de nos idées de négoce, est bien le "sacrifice inutile", le don du rien, la meilleure part de l'homme " ( présentation de l'auteur) n'ont pas pris une ride.

Caractéristiques

  • Date de parution
    24/10/2007
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-912868-43-5
  • EAN
    9782912868435
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    215 pages
  • Poids
    0.245 Kg
  • Dimensions
    13,5 cm × 19,0 cm × 1,7 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Jean Duvignaud

Jean Duvignaud (1921-2007) a profondément marqué le champ de la sociologie des imaginaires sociaux. Après avoir été l'assistant de Georges Gurvitch à la Sorbonne, il fut professeur à l'université de Tunis, à l'université François-Rabelais de Tours où il fonda la section de Sociologie puis à Paris 7 Jussieu. Partout, il incita ses étudiants à faire preuve d'invention. Ses travaux sur le théâtre, l'anomie, le don, la fête, le rire continuent à nourrir la réflexion. Toute son œuvre est dominée par les figures sociales de la gratuité, de l'improductif, du " prix des choses sans prix ". Toujours, il s'agit de l'élégance de vivre dans le don du rien mais d'un rien qui fait toute la valeur de l'existence individuelle et collective. Le sentiment aigu que les meilleures choses de l'existence sont éphémères jamais cumulées, toujours perdues, mais que dans ces moments culmine le goût de vivre, un enchantement qui ne vaut que de se perdre : la transe plutôt que la possession ! Attachée aux imaginaires sociaux, cette sociologie est sous l'attraction magnétique des évènements clairs-obscurs de la vie individuelle et collective, au crépusculaire, à l'entre-deux, à l'indécis, aux ruptures sociales, soutenue par un attrait pour le mystère des choses, et la résistance des événements ou des actions individuelles à entrer dans des schémas utilitaires, fonctionnels ou structuraux. Elle prend acte de ce que la condition humaine est faite d'autant d'imprévisible que de certitude, d'un poids fluctuant de probable et d'improbable. Elle est à la fois ouverte au grand large et infiniment sensible aux pulsations des vies individuelles. (extrait de l'hommage qui lui est rendu par Jean-Pierre Corbeau et David Le Breton, dans le numéro 3 de Cultures & Sociétés. à paraître en juin 2007).

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