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"C'était un lieu vivant, sans obligations. La nuit, on faisait des feux avec les branches mortes des grands arbres. Dans l'herbe longue, on s'endormait, triste et seul ou entouré d'amis et ivre de soleil. C'était dans Hochelaga. Tout au bout de la rue Ontario. Tu vois où c'est ? Vincent aimait beaucoup l'endroit. Au mois d'août, c'est là qu'il est allé pour se suicider. L'été suivant, il n'y a pas eu beaucoup de feux de camp".
Vincent disparaît, et des amis lui survivent. Malgré l'absence, il faut continuer à vivre, à lutter, à aimer, alors chacun raconte : il y a les enfances isolées, les hommes violents, la dépression, les années à trop travailler pour trop peu. Il y a les disputes et les ruptures. Mais il y a la vie qui surgit aux endroits les plus inattendus, l'amour encore, la beauté et l'espoir. Et il y a le jeu - le jeu des histoires, le jeu de la musique, et tous ces moments où nous sommes enfin réunis.