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Un malade venant consulter un médecin dispose de peu de temps pour exprimer sa plainte. Ses mots expriment ses perceptions, ils témoignent de sa souffrance et de sa perception du monde. L'échange avec le médecin se fait (ou non) grâce au récit et au partage qui en résulte. L'annonce d'une maladie grave a par ailleurs un caractère événementiel, parfois traumatique et a un caractère performatif. Ferait-elle advenir la maladie pour le malade, alors qu'elle est déjà présente dans son corps ? Comment comprendre la confrontation de ces deux récits et surtout comment faire par le récit, qu'une vraie rencontre ait lieu ?