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Portosera. Le quartier populaire de l'avenue de Naples. Au numéro 24 de la rue de la Capitainerie se dresse un gigantesque paquebot urbain où se croisent jeunes couples désargentés, ouvriers, cadres moyens, retraités et petits commerçants.
La polyphonie de la vie passe sans avoir l'air de vouloir changer. À moins que.
À l'heure où, sur la façade ocre, s'éclairent peu à peu les fenêtres, une seule, obstinément, reste obscure.
Dans l'ombre, un homme regarde vivre ses voisins qu'il ne veut pas connaître.
Et pourtant, il s'apprête à bouleverser leur existence.
Il devra bien s'apercevoir alors qu'on n'échappe jamais au monde.
Dans ce deuxième roman, jean-François Dauven retrouve la ville fictive qu'il avait magistralement mise en scène dans Le manuscrit de Portosera la rouge (Ramsay, 2006), toujours aussi foisonnante, belle, méditerranéenne, et en poursuit l'exploration minutieuse.