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L'histoire vraie d'un homme et d'une femme qui ont trouvé l'amour au coeur de l'enfer. Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l'entrée du camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marque à jamais.
Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d'une noirceur infinie. Ils savent d'emblée qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Dans cette prison où l'on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place pour l'amour. Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale fait une promesse à Gita : un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble.
Un roman marquant
La culpabilité du survivant est une chose bien étrange. Elle pousse de nombreuses personnes à taire des pans entiers de leur vie car ils ont honte de s'en être sorti...
Lale Sokolov attendra 2003 pour parler à Heather Morris de son rôle à Auschwitz : celui de tatoueur. Le graveur de peau de ces numéros qui hantent les survivants. Pourtant, son histoire est empreinte d'espoir. Le genre de récit qui nous permet de croire que l'être humain peut être bon, même dans les pires situation. De son recrutement par le précédent tatoueur du camp, à son amour pour Gita, en passant par l'aide apportée par Circa et d'autres protagonistes, jusqu'à la dernière page, il y a beaucoup d'espoir et de douceur dans ce roman.
S'il vous a conquis, surveillez la sortie du second livre d'Heather Morris : le voyage de Circa.
Il est à recommander aux personnes aimant les récits de vie entiers, des projets de coeur n'ayant pas peur de côtoyer les moments sombres de notre histoire car on y trouve toujours de la lumière