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"C'est quoi, pour toi, la quarantaine ?" demande-t-elle obstinément à ses amies. Elle pour qui le "milieu du chemin de la vie" a commencé par une rupture et la garde alternée de son petit garçon. Après l'effondrement, vient pourtant le temps de la reconstruction, des amitiés fondatrices, des amours éphémères, et d'une certaine douceur de vivre. Dans Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, Marianne Rubinstein évoque tout en subtilité cet ébranlement intime de la quarantaine.
D'un ton juste et lumineux, l'auteur de Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin et du Journal de Yaël Koppman, analyse les découvertes, les effrois, les bonheurs et la liberté qui peut en résulter.
LES ARBRES NE MONTENT PAS JUSQU'AU CIEL
Voilà un roman vraiment unique qui nous entraîne bien plus loin que ne laisse penser de prime abord le sujet. Yoël, la quarantaine, se retrouve seule avec son fils de 3 ans. Son mari l'a quittée. Son journal est d'abord celui d'une descentes aux Enfers, hébétée, brisée, exsangue. Il deviet au fil des pages le théâtre de mille interrogations qui toucheront chaque femme. Truffé de références littéraires, ce roman est un magnifique hommage à la littérature. Ce texte est tout simplement subtil, sincère, émouvant et juste.