Si les voiliers francs (sans assistance de moteur) ont disparu de la rade de Marseille, il n'en reste pas moins une nostalgie de ce temps révolu où voyager était synonyme d'aventure, de danger, d'exotisme, de temps non compté et... de très dur labeur. Goélettes de Majorque, navicelli toscans ou trois-mâts de Viareggio continuent de faire rêver, alors que tartanes et charbonniers corses évoquent des visages burinés, marqués par les tempêtes et de longues heures d'un travail harassant. Or, ils n'ont disparu du Vieux Port ou de l'Estaque que vers 1960. Laurent Damonte les a bien connus et pratiqués ! Grâce au talent de Jean-Marie Gassend, les voici qui prennent le vent et la mer pour le plaisir de l'évocation...