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"La guerre n'est jamais fatale mais elle est toujours perdue. Tout en disant cela ils se savaient sincères. Cela me ramène à l'époque où, de huit à douze ans, j'ai lu tous les drames historique de Shakespeare ainsi que ses autres pièces. De plus en plus cette guerre, en 1942-1943, s'apparente à cela. Les horreurs, les terreur de tous et l'impuissance de ces terreurs rapprochent cette guerre, si différente des autres, des drames de Shakespeare.
La guerre de 1914-1918 n'était pas du Shakespeare tandis que celle-ci, n'ayant aucune signification, fait que le néant devient tangible". Gertrude Stein écrivit ces souvenirs sous l'Occupation, alors qu'elle s'était réfugiée avec Alice B Toklas chez des amis français dans un village de l'Ain.