Du 22 mai, date du retour d'Arthur Rimbaud malade après son exil africain, au 14 novembre, jour de son enterrement, Isabelle, sa sœur, tient un journal pour "conserver la trace de ce qu'il fut".
Au fil des notes, des réflexions et des souvenirs, ce sont leurs personnalités et leurs vies qui se dessinent au cœur d'une terre rude, entourée de solitude, dominée par la figure imposante de la mère qui refuse toute faiblesse, toute effusion et qui les a réduits au silence.
Si Isabelle s'est résignée, Arthur est un déraciné qui a vécu dans la démesure et est "désormais un estropié
misérable".
Ce roman allie la tension dramatique à la finesse de l'analyse psychologique des personnages qui acquièrent une densité tragique: "la souffrance du cœur est bien plus dévastatrice que celle du corps".
Les jours fragiles
Du 22 mai, date du retour d'Arthur Rimbaud malade après son exil africain, au 14 novembre, jour de son enterrement, Isabelle, sa sœur, tient un journal pour "conserver la trace de ce qu'il fut".
Au fil des notes, des réflexions et des souvenirs, ce sont leurs personnalités et leurs vies qui se dessinent au cœur d'une terre rude, entourée de solitude, dominée par la figure imposante de la mère qui refuse toute faiblesse, toute effusion et qui les a réduits au silence.
Si Isabelle s'est résignée, Arthur est un déraciné qui a vécu dans la démesure et est "désormais un estropié misérable".
Ce roman allie la tension dramatique à la finesse de l'analyse psychologique des personnages qui acquièrent une densité tragique: "la souffrance du cœur est bien plus dévastatrice que celle du corps".