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Le langage boursier a son vocabulaire propre, qui relève davantage de la phraséologie que de la terminologie. Il a également ses règles d'écriture, qui divergent parfois des règles habituelles. La description des fluctuations de l'économie ou de ses éléments donne lieu à un foisonnement de métaphores et d'images toujours plus étonnantes. Or les dictionnaires spécialisés, s'ils font un inventaire de la terminologie, donnent peu d'indications sur la phraséologie.
Il est donc difficile, pour qui n'est pas familiarisé avec le domaine, de rendre un texte totalement idiomatique. Le Lexique de cooccurrents, premier lexique en son genre, répond à ce besoin en répertoriant, à l'aide d'une méthode de classification simple mais rigoureuse, la cooccurrence lexicale du domaine économique et boursier. La phraséologie est, par nature, volatile puisqu'elle naît de l'échange et suit l'évolution de la langue.
C'est ainsi que, touché par la mondialisation des marchés de capitaux, par le rapprochement des réglementations et surtout par l'avènement des nouveaux médias, le domaine économique et boursier a vu sa terminologie et surtout son langage évoluer à une vitesse vertigineuse. Cette deuxième édition du Lexique de cooccurrents en témoigne, puisqu'elle s'est enrichie de nouveaux cooccurrents et en a perdu quelques-uns qui ne sont plus au goût du jour.