Louis XV le mal-aimé

Jean De France

(Préfacier)

,

Michel Fromentoux

(Postfacier)

Note moyenne 
Aimé Richardt - Louis XV le mal-aimé.
" Il n'est pas possible de lire l'histoire de Louis XV en compagnie d'Aimé Richardt sans penser à l'au-delà du règne. Toutefois, il faut s'efforcer... Lire la suite
29,50 €
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 23 avril et le 26 avril
En magasin

Résumé

" Il n'est pas possible de lire l'histoire de Louis XV en compagnie d'Aimé Richardt sans penser à l'au-delà du règne. Toutefois, il faut s'efforcer de saisir l'époque, les enjeux et les dialectiques qui lui sont propres, selon le mouvement d'une histoire qui ne recèle rien de déterminé, ni d'inéluctable : telle est l'humble démarche descriptive et explicative de l'auteur, hors de laquelle on s'expose à ne rien comprendre. Les échecs patents et les succès méconnus du règne de Louis XV sont à interpréter d'une monarchie qui poursuit son œuvre multiséculaire sans savoir qu'elle est un " Ancien régime ", mais sans se croire pour autant éternelle. Dans ce qu'il est convenu d'appeler l'absolutisme, il n'y a pas le fanatisme despotique ou tyrannique de la toute-puissance, de la maîtrise absolue des hommes et de l'histoire. La question de la fragilité du pouvoir politique est posée en permanence, mais, sans doute, avec plus d'acuité pendant le règne de Louis XV que précédemment et il faut être attentif à ce qui, fondamentalement, se défait au tournant du siècle et au-delà. Les failles ne sont pas à rechercher dans l'histoire diplomatique et militaire : les guerres mal engagées, les batailles perdues et les défaites diplomatiques sont souvent funestes pour les dictatures contemporaines, mais pas pour les monarchies. Cependant, sans que personne n'envisage un bouleversement radical de l'Etat et de la société, il y a rupture intellectuelle, manifeste quand on l'observe a posteriori, mais déjà sensible pendant le règne de Louis XV, dans la légitimation du pouvoir monarchique. Cet enjeu politique est d'autant plus concret que le conflit entre le roi et les Parlements se durcit jusqu'au point de rupture. Mais ce qui est détruit n'est pas vraiment remplacé et le pouvoir royal ne parvient pas à imaginer une représentation qui permettrait de renouer le dialogue entre le peuple et le roi. Face aux philosophes, le pouvoir est désorienté, il s'efforce d'obtenir classiquement l'obéissance, non d'emporter la conviction. Mauvais signe. Pourtant, ces hésitations et ces défaillances n'annoncent pas nécessairement la Révolution de 1789. Le paradoxe de l'époque, c'est que la monarchie développe une logique révolutionnaire, selon son génie propre. L'Etat affirme son autonomie et sa puissance dans et pour la nation, contre les désordres corporatistes, au sens large du terme, et les prétentions nobiliaires. Au siècle des Lumières, la France dispose déjà d'une administration intelligente, modernisatrice, décidée à rationaliser la société d'ordres qui est en train de devenir une nation. Mais Louis XV régnant les jeux n'étaient pas faits. C'est ce qui rend le règne passionnant. " Bertrand Renouvin.

Sommaire

    • La Régence (1715-1723)
    • Les ministères du duc de Bourbon (1723-1726) et du cardinal Fleury (1726-1743)
    • Choiseul et la fin du règne (1764-1774)

Caractéristiques

  • Date de parution
    07/12/2006
  • Editeur
  • ISBN
    2-7554-0098-6
  • EAN
    9782755400984
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    380 pages
  • Poids
    1.27 Kg
  • Dimensions
    16,5 cm × 24,0 cm × 3,0 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

Du même auteur

Les clients ont également aimé

Derniers produits consultés

29,50 €