Lyon et ses pauvres - Des oeuvres de charité aux assurances sociales 1800-1939

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Bernadette Angleraud - Lyon et ses pauvres - Des oeuvres de charité aux assurances sociales 1800-1939.
Les dames de charité, les bonnes oeuvres, les patronages, autant d'images d'Epinal qui évoquent le monde de la charité aux XIXe-XXe siècles, mais... Lire la suite
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Résumé

Les dames de charité, les bonnes oeuvres, les patronages, autant d'images d'Epinal qui évoquent le monde de la charité aux XIXe-XXe siècles, mais aussi l'ambivalence des intentions sous-jacentes, entre générosité et bonne conscience. Dans ce domaine, la ville de Lyon semble occuper une place de choix. Au XIXe siècle, les élites locales décernent à leur ville le titre de "Ville des aumônes" ou de "Capitale de la charité".
En effet, la multitude d'oeuvres, présentes sur la place lyonnaise, permet de répondre à toutes les souffrances sociales de l'orphelin à la veuve, en passant par les incurables ou les ouvriers sans logement. Par-delà la légende dorée ou noire de l'action caritative, il s'agit d'essayer de dégager les enjeux, les modalités et les acteurs qui se croisent autour de cette question sur une période charnière entre la Révolution française et la Deuxième Guerre mondiale.
Le dynamisme lyonnais s'explique, en partie, par les rivalités, mais aussi les complémentarités et les collaborations entre acteurs privés et publics qui se jouent autour de l'assistance aux plus démunis. Des lignes de fracture traversent d'ailleurs les deux camps et évoluent, témoignant d'idéologies et de conceptions différentes. La mise en place d'une politique sociale à la fin du XIXe siècle ne sonne pas, pour autant, le glas de ce dynamisme.
L'histoire n'est pas linéaire, ne se résumant pas à l'avènement d'un système public de prise en charge qui triompherait de la bienfaisance privée. Les oeuvres font évoluer leurs pratiques, tandis que les pouvoirs publics mettent à profit les savoir-faire des dames de charité. Ville où se croisent des sensibilités différentes, Lyon fonctionne comme un laboratoire où s'expérimentent des prises en charge sociales.
Capitale de la charité au XIXe siècle, Lyon a été le berceau de nombreuses ONG au XXe siècle, affirmant, ainsi, le poids d'une tradition de solidarité qui fait partie intégrante de l'identité lyonnaise.

Sommaire

  • LA PREMIERE MOITIE DU XIXE SIECLE, LA REPONSE AUX TURBULENCES DES TEMPS
    • Les temps nouveaux
    • La confrontation avec un nouveau défi social
    • Façons d'être et raisons d'être des oeuvres
  • DES ANNEES 1850 AUX ANNEES 1870, LES OEUVRES PARTENAIRES RECONNUES
    • Un contexte favorable à l'élan caritatif
    • Le projet caritatif
  • DES ANNEES 1870 A LA PREMIERE GUERRE MONDIALE, LES OEUVRES SUR LA DEFENSIVE
    • Le cadre républicain
    • La question de la population
    • Le social, enjeu idéologique
  • D'UNE GUERRE A L'AUTRE, LE TEMPS DU RENOUVEAU
    • L'union sacrée
    • L'après-guerre
    • Quelle place pour l'oeuvres ?

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/12/2011
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-296-56508-1
  • EAN
    9782296565081
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    339 pages
  • Poids
    0.545 Kg
  • Dimensions
    16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Bernadette Angleraud

Bernadette Angleraud est normalienne, agrégée et docteur en histoire. Spécialisée en histoire sociale, elle a mené des travaux sur la société lyonnaise des XIXe-XXe siècles, étant notamment l'auteur avec Catherine Pellissier des Dynasties lyonnaises, des Morin-Pons aux Mérieux, du XIXe siècle à nos jours, paru chez Perrin en 2003.

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