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Classé parmi les meilleurs romans policiers du New York Times, un polar envoûtant et poignant par une autrice lauréate du prix Edgar. 1944, sur la côte californienne, Aki Ito, 20 ans, et ses parents viennent d'être libérés du camp de Manzanar, où ils étaient détenus par le gouvernement américain depuis le bombardement de Pearl Harbor, aux côtés de milliers de citoyens Américains d'origine japonaise.
La vie qu'ils avaient avant-guerre n'existe plus et ils sont contraints de quitter leur région pour se réinstaller à deux mille kilomètres de là, à Chicago, où la soeur aînée d'Aki, Rose, avait été envoyée quelques mois plus tôt. Rose vit dans le nouveau quartier nippo-américain, près de la station de métro Clark & Divison. Mais à la veille des retrouvailles de la famille Ito, Rose est tuée par une rame de métro.
Les autorités concluent à un suicide, mais Aki, qui vénérait sa soeur, est stupéfaite : comment cette jeune femme, parfaite, polie et optimiste, a pu mettre fin à sa vie ? Ne se fiant qu'à son instinct et à son amour fraternel, Aki se lance dans une enquête qu'elle est la seule à pouvoir mener.
Des personnages touchants, un pan de l'histoire américaine trop peu connue
Ce roman est à la fois une chronique historique et un polar.
Au travers le quotidien de la jeune Aki on va découvrir tout ce que la communauté japonaise installée aux USA depuis 2 générations a eu à subir après l'attaque de Pearl Harbor.
Un sujet rarement traité et pour lequel on connaît peu de chose sur ces camps où ils furent parqués, sur la spoliation de leurs biens, sur la pauvreté qui s'en est suivie, et sur la xénophobie qu'ils ont dû endurer.
Des personnages très touchants, et une empathie qui va grandissante pour cette jeune fille qui veut comprendre pourquoi sa sœur est morte.
Une belle plume pour ce récit très bien documenté, qui nous emmène crescendo dans cette intrigue bien ficelée.
Un récit fascinant et captivant, et un dénouement qui n'est pas sans laisser une petite touche d'émotion.