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21 février 1944. Le poète Missak Manouchian, communiste arménien à la tête d'un réseau de résistants immigrés, est dénoncé et arrêté par les Allemands. A quelques heures de son exécution, il écrit une lettre bouleversante à sa femme Mélinée. Janvier 1955. Avant l'inauguration d'une rue en l'honneur du Groupe Manouchian, Louis Dragère, journaliste à L'Humanité, est missionné par le parti communiste pour retracer le parcours de ce héros de la Résistance à Paris.
C'est ainsi qu'il exhume l'ultime lettre de Missak, qui contient de nombreux points de suspension, preuves d'une curieuse censure. De rencontres en découvertes d'archives inédites, Dragère comble les blancs au fil d'une enquête passionnante où se croisent Jacques Duclos, Louis Aragon, Charles Aznavour, l'ancien chef des Francs-tireurs et partisans Charles Tillon, ou encore le peintre Krikor Bedikian.
Peu à peu se dessine le profil étonnant d'un homme bien éloigné de l'image véhiculée par l'Affiche rouge. Daeninckx joue à la frontière ténue qui sépare le romancier de l'historien dans un livre où se mêlent trois enjeux historiques : la Résistance, la France communiste des années cinquante et le travail de mémoire dédié aux combattants immigrés.
Missak
Dix ans après l'exécution du groupe Manouchian par les nazis, un jeune journaliste de l'Humanité est chargé par la direction du Parti Communiste d'enquêter sur l'homme qui a donné son nom à ce célèbre groupe de résistants, Missak Manouchian. Il découvre alors les facettes méconnues de l'histoire de ce martyr, des arméniens et du parti communiste.
Un livre à lire non seulement pour tout ce qu'on y apprend, mais aussi pour le grand plaisir qu'on prend à suivre cette enquête.