L'époque moderne peut-elle congédier son passé et ne se revendiquer que d'elle-même? Ou la théorie du progrès historique ne serait-elle qu'un succédané...
Lire la suite
L'époque moderne peut-elle congédier son passé et ne se revendiquer que d'elle-même? Ou la théorie du progrès historique ne serait-elle qu'un succédané profane des théodicées religieuses classiques? Et les concepts prégnants de la politique contemporaine ne seront-ils que des concepts théologiques laïcisés? Hans Blumenberg, Karl Löwith, Carl Schmitt et Leo Strauss, la métaphysique, le droit, la politologie sont au cœur de cet ouvrage dirigé par Michaël Foessel, Jean-François Kervégan, Myriam Revault d'Allonnes.
Sommaire
LE PROJET MODERNE
La sécularisation est-elle moderne ?
Le modèle de la sécularisation : quel concept de monde ?
Ce que disent les modernes : sécularité ou sécularisation ?
LA SECULARISATION : De la fin de l'histoire à l'ère du présentisme : quelques réflexions sur le Zeitgeist comptemporain
Leo Srauss et le problème de la sécularisation
Réinvestissement : une nouvelle histoire ?
Les ambiguïtés d'un théorème ; la sécularisation, de Schmitt à Löwith et retour
OBJETS MODERNES, OBJETS SECULARISES ?
La sécularisation de la folie ; Marxisme et protestantisme vers 1848
La divinisation du social
La sécularisation et ses limites : entre théologie politique et positivisme juridique