Assez des clichés qui sortent l'un après l'autre dès qu'on parle de modernité. Des contemporains ont la bouche pleine de la rupture, du nouveau, de...
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Résumé
Assez des clichés qui sortent l'un après l'autre dès qu'on parle de modernité. Des contemporains ont la bouche pleine de la rupture, du nouveau, de la vangarde, du " il-faut-être-résolument-moderne " de Rimbaud. Mais Rimbaud n'a pas dit ce qu'on croit. Baudelaire est travesti. On entasse toutes les fins : du sacré, de l'homme, du siècle, de l'art et de la modernité.
Schémas, et dans les schémas il y a du maintien de l'ordre. L'ordre des relations entre l'art, la littérature, la société. L'épuisement supposé du sens y sert les pouvoirs des conceptions installées. Leur avenir est dans leur passé.
D'où cette critique de la modernité et du post-moderne. La critique est du parti du rythme. Pour elle, la modernité est un combat, dont l'enjeu est le sujet. C'est pourquoi la modernité ne cesse de déborder les modernes. Elle est l'infini du sens. Le présent qui reste présent.